La première des règles, commune aux trois monothéismes, est qu’il vaut mieux éviter de faire « la chose » hors mariage :
Proverbes 6.32. Mais celui qui commet l’adultère[1] avec une femme manque d’esprit, qui veut se détruire agit ainsi ; il recueille plaies et ignominie, et son opprobre ne s’effacera pas.
Le christianisme confirme que le sexe hors mariage est un crime. Le seul fait de fantasmer est un pêché et le corps se doit alors d’être purifié, d’où les auto-flagellations de certains moines au Moyen Âge, voir même encore de nos jours chez les membres de l’Opus Dei.
Matthieu 5.27. Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère.
5.28. Et moi, je vous dis que quiconque regarde une femme de manière à la désirer, a déjà dans son cœur, commis l’adultère avec elle.
5.29. Que si ton œil, le droit te scandalise, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est de ton intérêt que périsse un seul de tes membres et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne.
1 Corinthiens 6.18. Fuyez la fornication ! Tout pêché que fait l’homme est en dehors du corps, mais celui qui fornique pêche contre son propre corps.
Ephésiens 5.5. Car, sachez-le bien, nul fornicateur, nul impur, nul cupide – c'est-à-dire nul idolâtre – n’ont d’héritage dans le Royaume du Christ et de Dieu.
Le terme fornication désigne les relations hors mariages, aussi bien l’adultère que le concubinage. Cette pratique hautement criminelle entraîne pour les usagers un ticket pour l’enfer en passant par la case peine de mort (toujours la même sentence, c’est une méthode très efficace pour vider les prisons).
Tu es jeune mais tu es déjà chaud bouillant, le mariage précoce est la meilleure solution. Rien n’est dit sur l’âge auquel on peut se marier. Si tu t’intéresses au christianisme, le mieux pour t’assurer du paradis, c’est l’abstinence complète :
1. Corinthiens 7.1. Pour ce que vous avez écrit, il est bon pour l’homme de s’abstenir de la femme.
Ecclésiastique 25.15. Il n’est pire venin que venin de serpent, et il n’est pire fureur que fureur de femme.
25.16. J’aimerais mieux habiter avec un lion ou un gros serpent qu’habiter avec une femme mauvaise.[…]
25.21. Ne te laisse pas prendre à la beauté d’une femme : de femme, n’en désire pas.
Les moines ont bien compris le danger pour leur âme, non seulement ils restent célibataires, mais en plus ils se réfugient dans des monastères isolés pour se protéger des femmes, ces tentatrices.
En terre d’Islam, l’adultère n’est pas très apprécié non plus, néanmoins, penser à mal et savoir se retenir est plutôt perçu comme une petite victoire contre le démon de l’intérieur. De toute façon, l’abstinence sexuelle, ce n’est pas la tasse de thé des musulmans, il faut bien se rattraper des abstinences alimentaires :
Sourate 2.223. Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l'avance.
Voici la parade parfaite contre l’adultère, puni de mort : le viol conjugal est légal et même recommandé.
Sourate 65.4. Si vous avez des doutes à propos de la période d’attente de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n’ont pas encore de règles.
Des femmes « qui n’ont pas encore de règles », est-ce à dire que tu peux épouser des enfants ? Et bien oui, un hadith concernant le plus grand des prophètes le confirme :
Rapporté par Muslim, 114. « Aicha a dit : « j’avais six ans lorsque le Prophète m’épousa, neuf ans lorsqu’il eut effectivement des relations conjugales avec moi ». Puis elle relatait : « nous nous rendîmes à Médine. J’avais eu la fièvre pendant un mois, et avais perdu mes cheveux ; mais ils repoussèrent abondamment et m’arrivèrent jusqu’aux épaules. Ma mère, Umm Rûmân, vint me trouver tandis que j’étais sur une balançoire, entourée de mes compagnes. Elle m’appela et je me rendis à son appel sans savoir ce qu’elle voulait de moi. Elle me prit la main, me fit rester sur la porte de la maison, jusqu’à ce que ma respiration haletante se fût calmée. Elle me fit ensuite entrer dans la maison où se trouvaient des femmes des Ansâr qui me dirent : « A toi le bonheur, la bénédiction et la meilleure fortune ! » Ma mère m’ayant livrée à ces femmes, celles-ci me lavèrent le visage et la tête ; et se mirent à me parer. J’avais à peine fini, que l’Envoyé d’Allah entra, lorsqu’il était encore le matin. Alors on me remit entre ses mains. »
Il faut avouer que les femmes en Arabie sont bien plus précoces que dans le reste du monde. Une pensée pour le pauvre Mahomet qui a du attendre trois ans avant de pouvoir consommer de la chaire fraîche. Heureusement qu’il avait d’autres épouses pour le faire patienter…
[1] Désigne aussi les relations entre célibataires